La mission de l’ONU en Libye (Unsmil) s’en est félicitée, et le Qatar, en concurrence sur ce dossier avec les Émirats arabes unis, n’a pas manqué de le faire savoir.
Si les négociations entre les autorités de Tobrouk et de Tripoli ont échoué, la responsabilité en incombe en partie à la communauté internationale, qui a multiplié les maladresses.
Un nouveau round de négociations a repris jeudi soir à Skhirat au Maroc sous l’égide de la mission des Nations unies pour la Libye (UNSMIL). Bernardino Léon, le représentant de l’ONU pour la Libye, a appelé le gouvernement de Tripoli à le rejoindre dès la semaine prochaine pour la phase finale de l’accord.
L’armée libyenne a mené dimanche pour la première fois des raids sur des positions islamistes à Misrata, d’où sont originaires la plupart des miliciens qui se sont emparés de la capitale, Tripoli, selon une source militaire.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé samedi à Tripoli afin de donner un coup de pouce au dialogue lancé fin septembre pour tenter rétablir la stabilité en Libye, selon une source de la mission de l’ONU dans ce pays (UNSMIL).
Pour tenter de mettre fin à la crise sécuritaire et institutionnelle qui règne dans le pays, la mission de l’ONU en Libye (UNSMIL) a proposé lundi la tenue d’une réunion de dialogue le 29 septembre entre les différents protagonistes.
Les Libyens attendent, jeudi, l’annonce des résultats préliminaires des législatives. Un scrutin endeuillé par l’assassinat d’une militante réputée des droits de l’homme.
Appelés aux urnes jeudi, les Libyens se sont peu mobilisés pour élire la soixantaine de représentants composant l’Assemblée constituante. Le scrutin a par ailleurs été émaillé d’incidents dans l’est et le sud du pays.
Des milliers de Libyens ont manifesté vendredi contre la prolongation du mandat de la plus haute instance politique, sur fond de craintes de débordements dans ce pays divisé qui peine à mettre fin à une période de transition chaotique.