L’USFP (Union socialiste des forces populaires) est un parti politique marocain né en 1975 qui se réclame du socialisme. Driss Lachgar en est le premier secrétaire depuis 2012.
Son net recul aux législatives marocaines de 2011 et la cacophonie au sein de son groupe parlementaire fragilisent l’USFP. Même le capitaine, Abdelouahed Radi, a quitté le navire.
Grands perdants des législatives marocaines du 25 novembre, le RNI, le PAM et l’USFP se retrouvent dans l’opposition face à la coalition au pouvoir. Peuvent-ils s’entendre ?
Ancien ministre de l’Éducation nationale et membre du bureau politique de l’USFP, Habib El Malki est également député du Cercle de Boujâad depuis 1992. Quelques jours avant les législatives marocaines du 25 novembre, il livre son sentiment sur un scrutin historique qui intervient juste après l’adoption d’une nouvelle Constitution limitant les pouvoirs du roi. Interview.
Plusieurs partis politiques au Maroc ont proposé de réformer la Constitution en faveur d’une monarchie parlementaire. Ils souhaitent néanmoins conserver la dimension religieuse du statut de Mohammed VI, « Commandeur des croyants » du royaume.
Après les manifestations de dimanche dernier, le principal parti de la coalition gouvernementale demande des réformes. Se faisant, il s’exprime après tout le monde…
Interview de l’un des poids lourds de l’USFP, qui s’explique sur sa récente décision de suspendre ses activités au sein de la direction du parti, avec deux autres figures de la formation socialiste marocaine.
La direction des socialistes, emmenée par Abdelouahed Radi, estime que le parti doit rester coûte que coûte au gouvernement. Une ligne qui ne fait guère l’unanimité parmi les militants.
Créé voilà cinquante ans, le grand parti de gauche n’est plus ce qu’il était. Depuis qu’il est associé au pouvoir, son influence s’est considérablement rétrécie. Mais l’arrivée en force du PAM peut lui rendre sa combativité.
La principale formation de gauche a enfin élu sa nouvelle direction. Ce qui devait être le congrès de l’éclatement â¨et de l’effondrement aura finalement été le congrès du salut.
Il y a eu deux congrès à Bouznika : le congrès des « éléphants » et celui du peuple de gauche. Dans le désordre et la crise, quelques signes d’espoir malgré tout.