Les électeurs centrafricains votent dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution. Celle-ci donnerait la possibilité au président Faustin-Archange Touadéra de rester au pouvoir, sans limite de nombre de mandats.
Vladimir Poutine a prévu de prononcer « un grand discours » pour évoquer sa vision des relations russo-africaines et « la formation d’un nouvel ordre mondial ».
Washington a désigné trois hauts gradés comme étant les chevilles ouvrières de l’arrivée de Wagner dans le pays. Leurs avoirs ont été gelés et toute transaction avec des personnes ou des entreprises américaines leur sont interdites.
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Le ministre aux Grands travaux et aux investissements stratégiques se démène depuis plusieurs semaines pour faire passer le projet de nouvelle Constitution, soumis à référendum ce 30 juillet et devant permettre au président de se maintenir au pouvoir.
Tandis que la deuxième édition du sommet s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg, Jeune Afrique fait le point sur les chefs d’État qui ont répondu oui (ou non) à l’invitation de Vladimir Poutine.
Quatre déplacements du chef du Kremlin sur le continent depuis 2012 et un jeu de dupes à Sotchi, en 2019… Il n’y a rien à atteindre du rendez-vous de Saint-Pétersbourg, pronostique l’expert en géopolitique Adrien Poussou, alors que le deuxième sommet Afrique-Russie doit s’y tenir les 27 et 28 juillet.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Le ministre de la Défense d’Assimi Goïta, ainsi que le général Alou Boï Diarra, patron de l’armée de l’air, et son adjoint, le colonel Adama Bagayoko, ont été placés sous régime de sanctions par le Trésor américain.
Un nouveau rapport de Human Rights Watch accuse les forces armées maliennes et des combattants étrangers assimilés au groupe paramilitaire russe de terroriser les populations civiles au cours d’opérations antijihadistes.
Alors que le groupe paramilitaire pourrait renforcer sa présence sur le continent en y redéployant une partie des mercenaires qui combattaient en Ukraine, le gouvernement britannique a pris des mesures contre une série d’entités et de personnalités qui y sont liées.
Dans une vidéo diffusée sur la chaîne Telegram du groupe de mercenaires russes, Evgueni Prigojine affirme que ses troupes vont désormais se concentrer sur le continent.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
Depuis sa tentative de coup de force contre l’état-major russe et le président Vladimir Poutine fin juin, le groupe Wagner a vu son avenir se brouiller, y compris en Afrique. Quelles seront les conséquences de cette nouvelle donne sur le continent ?
En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra organise ce 30 juillet un référendum lors duquel les électeurs devront valider ou non son projet de modification de la Constitution, qui doit encore être présenté officiellement. Mais depuis de longs mois déjà, ses lieutenants battent campagne.
Selon les informations de Jeune Afrique, deux figures de la filiale de l’État islamique au Sahel ont été libérées par Bamako au début du mois de juillet. Le fruit de négociations inédites entre la junte au pouvoir et l’EIGS ?
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Deux semaines après la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine en Russie, les grandes manœuvres pourraient avoir débuté dans les rangs de Wagner en Centrafrique. Plusieurs centaines de mercenaires ont quitté Bangui pour Moscou ce 6 juillet et l’avenir de Vitali Perfilev est très incertain. Révélations.
Cinq ministères ainsi que l’Agence américaine pour le développement international pointent du doigt les activités de Wagner dans le secteur de l’or. Mais selon les ONG, d’autres acteurs doivent aussi être surveillés. Y compris Washington.
Exilé en Biélorussie et incertain quant à l’avenir de son empire, Evgueni Prigojine peut s’appuyer sur de précieux collaborateurs sur le continent, notamment au Mali et en Centrafrique. Combattants, propagandistes ou ingénieurs, voici les « Africains » du chef de Wagner.
Soudan, Libye, Mali, Centrafrique, Mozambique… La liste des pays africains bénéficiant des services des mercenaires d’Evgueni Prigojine ne cesse de s’allonger. La brève insurrection de Wagner en Russie devrait pourtant leur servir d’avertissement.
Juste après l’annonce du retrait de la mission de l’ONU au Mali, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a renouvelé son « soutien indéfectible » au pays lors d’un entretien téléphonique avec son homologue à Bamako, selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères.
Ces frappes de drone « d’origine inconnue », ciblant la base aérienne d’al-Kharrouba, à 150 km au sud-est de Benghazi, dans l’est du pays, n’ont fait aucune victime.
Selon les informations de JA, l’ancien ministre malien des Mines Lamine Seydou Traoré, beau-frère de Sadio Camara, le ministre de la Défense, a attiré l’attention des douaniers à son arrivée à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Deux jours après être entré en conflit avec l’armée russe, déployant ses hommes vers Moscou, le patron de Wagner a fait volte-face, sous la pression du Kremlin. Celui-ci a annoncé lui avoir offert l’exil. Mais le feuilleton n’est peut-être pas fini.
Tandis que le président russe, Vladimir Poutine, accuse le patron de Wagner de trahison, ce dernier reproche à Moscou d’avoir abandonné l’Afrique, où ses troupes se battent en Centrafrique et au Mali.
Vladimir Poutine s’est dressé samedi contre la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » posés par Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe.