Étant donné que la pandémie de Covid-19 n’est pas encore éteinte, il est trop tôt pour dire quoi que ce soit de définitif sur la résilience des économies africaines, juge l’économiste Kasirim Nwuke, qui a du mal à voir en la Zlecaf une solution.
L’analyse des classifications montre qu’une moitié des États africains peuvent espérer émerger à moyen terme. Des constantes apparaissent qui désignent les mieux placés… pour l’instant.
Principal investisseur dans les infrastructures du continent, Pékin soutient ouvertement la Zlecaf. Mais des tensions commerciales pourraient émerger si une industrie manufacturière continentale parvenait à se développer.
Soutenu par le chef de l’État, le projet de loi portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine a été approuvé par l’Assemblée nationale. Mais cette ratification n’est pas sans susciter l’inquiétude de certains parlementaires, qui la jugent prématurée.
Touché – durement – mais prêt à rebondir, le continent devrait rattraper cette année les pertes de 2020. Et des innovations en matière de gouvernance pourraient l’aider à faire encore mieux.
Le secrétaire général de la Zlecaf craint que la mise en œuvre du libre-échange intra-africain, censée démarrer ce mois-ci, soit lente, car de nombreux États ne disposent pas d’installations frontalières.
Certains groupes africains réalisent la majeure partie de leur chiffre d’affaires dans d’autres pays du continent. Quels sont les secrets de leur succès ?
Selon le secrétaire de la Zone de libre-échange continentale africaine, le continent est toujours prisonnier d’un modèle économique colonial qu’il faut absolument restructurer.
Fermeture des frontières, tensions commerciales à Accra, rivalité avec Abidjan pour la monnaie unique… Le « nationalisme économique » d’Abuja est accusé de retarder la mise en œuvre du marché continental, vu comme une parade aux dégâts du Covid-19.
Le moment est venu pour l’Afrique de rompre avec le primat de la pensée de court terme et la structure coloniale de dépendance. L’heure est au libre-échange mais aussi au commerce équitable entre les deux continents pour l’économiste togolais.
Longtemps présentée comme un système gagnant-gagnant par les partenaires du continent, la libéralisation des échanges s’est trop souvent faite aux dépens des pays africains.
Pour l’économiste en chef d’Afreximbank, l’intégration monétaire et économique est la voie d’urgence à emprunter si l’Afrique veut sortir par le haut de la crise.
Plutôt que de recourir à des plans de relance basés sur la dette, c’est en misant sur le libre-échange que l’Afrique pourrait renouer avec la croissance, estime Sophonie Koboude, analyste au sein du think tank « L’Afrique des idées ».
Repoussée en raison de la pandémie du Covid-19, la mise en œuvre effective de la zone panafricaine de libre-échange reste plus que jamais d’actualité pour ses promoteurs.
L’économiste bissau-guinéen analyse la crise sanitaire et ses conséquences à l’échelle du continent. Craignant que l’Afrique soit la grande oubliée des mesures préconisées par les institutions internationales et les grandes puissances, il salue néanmoins leur retour à un certain interventionnisme.
Le juriste malien Alhousseini Diabaté encourage à rompre avec le droit civil français. Il est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique du samedi 7 mars février sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.
Le 33e sommet des chefs d’État de l’Union africaine s’est achevé au petit matin du mardi 11 février. Libre-échange, autonomie financière, lutte contre le terrorisme, crise en Libye, imbroglio bissau-guinéen, Sahara occidental… Voici un résumé des dossiers qu’il ne fallait pas manquer à Addis-Abeba.
Après plusieurs jours de débat, l’Union africaine a tranché avec un vote des États membres, le 10 février en fin de journée. Le Sud-Africain Wamkele Mene a été élu secrétaire général de la Zone de libre-échange continental africaine.
Au terme de son mandat de un an à la tête de l’Union africaine (UA), Le Caire aura réussi à renouer avec l’Afrique… Mais sans lever tous les malentendus. À l’heure du passage de témoin à Pretoria, Jeune Afrique dresse le bilan.
Si les problématiques sécuritaires promettent de dominer les débats à Addis-Abeba, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) a occupé les délégations ministérielles vendredi. Objet des désaccords : la désignation du futur secrétaire général de l’organisation.
Crises en Libye, au Sahel, en Centrafrique… Les enjeux sécuritaires domineront les débats du 33e sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, où les chefs d’État se réunissent les 9 et 10 février. Mais l’UA compte également faire avancer ses réformes économiques.
Démocratie interne, conjoncture nationale, secteurs en difficulté ou en devenir, relations avec le gouvernement, Zleca… Le nouveau patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) fait le point sur son programme et sur les grands défis qui vont jalonner son mandat.
Par sa sortie effective de l’UE, le 31 janvier, le Royaume-Uni change d’horizon économique et diplomatique. L’occasion pour le continent de redéfinir ses relations avec Londres, et sa place dans le jeu international.
Les détenteurs d’un passeport africain voyageant au Nigeria pourront effectuer leur formalité de visa à leur arrivée dès janvier 2020, afin de faciliter la libre circulation des personnes sur le continent, a annoncé le président Muhammadu Buhari.
Les prévisions de croissance de l’Afrique subsaharienne publiées par le Fonds monétaire international (FMI) le 18 octobre font état d’un ralentissement sous l’effet d’une poussée du protectionnisme.
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
Depuis le 20 août, le Nigeria n’a pas rouvert sa frontière terrestre avec le Bénin aux importations de produits alimentaires et autres véhicules d’occasion. Une situation qui pèse sur l’économie régionale, estime Kwami Ossadzifo Wonyran docteur togolais en économie.
L’optimisme des dirigeants de sociétés faiblit à travers le continent africain, à en croire la nouvelle édition de l’étude Africa Business Agenda, conduite par le cabinet de consulting PwC. Le ralentissement conjoncturel attendu au niveau mondial n’épargne pas l’Afrique.