Musique : le bilinguisme en haut des charts camerounais

Au cœur du débat sur l’héritage linguistique colonial, le français et l’anglais ont trouvé dans la chanson un terrain d’entente : un grand nombre d’artistes mêlent désormais les deux langues dans leurs morceaux, et ça marche !

L’artiste One Love, Cameroun. © Labrute Street Photography

L’artiste One Love, Cameroun. © Labrute Street Photography

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 14 juillet 2020 Lecture : 4 minutes.

Le président camrounais Paul Biya, le 22 mars 2018. © Lintao Zhang/Getty Images)
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C’est la nouvelle coqueluche de la musique urbaine camerounaise. À 27 ans, la chanteuse Kameni – de son vrai nom Ebude Kate Kameni – est devenue une incontournable des playlists, et les DJ jouent ses tubes en boucle dans les clubs. À Douala, à Yaoundé ou encore à Kribi, la voix percutante de la jeune artiste séduit un public de plus en plus nombreux. Pour certains observateurs, elle incarne même la nouvelle génération, totalement décomplexée et fière d’une « camerounité » encore balbutiante.

Bien s’informer, mieux décider

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