Quand l’image était une arme en Algérie
Pendant la guerre d’Algérie, l’un et l’autre camp ont utilisé la photographie pour prendre le monde à témoin. Deux historiennes montrent comment dans la revue « Continents manuscrits ».
Lors d’une guerre, la vision des mêmes événements diffère d’un camp à l’autre. En consacrant son dernier numéro en ligne à l’histoire de la photographie en Algérie et au rôle que cet art a joué durant la guerre d’Algérie (1954-1962), Continents manuscrits en fait une nouvelle démonstration, à travers les recherches de deux historiennes.
Celles-ci se sont penchées sur la manière dont la rédaction en chef d’un grand magazine français, d’une part, et le responsable du service photographique des indépendantistes, d’autre part, ont utilisé les images.
Fadila Yahou, dont les travaux visent à reconstituer une histoire culturelle de la guerre d’indépendance, analyse à partir des photos publiées et de leur mise en contexte, surtout en une, comment Paris Match et son imposante équipe de 21 photoreporters ont couvert le conflit.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles