Ces patrons qui parient sur la Cedeao : Massogbé Touré Diabaté [2/3]
La PDG de la Société ivoirienne de traitement d’anacarde (Sita), qui emploie 800 personnes, s’implique dans le développement de la filière cajou.
Cedeao, il était une fois dans l’Ouest
Quinze États membres, 375 millions d’habitants, des institutions qui embrassent tous les sujets économiques et s’attellent à résoudre les crises… Quarante-cinq ans après sa création et malgré les turbulences actuelles, l’organisation régionale maintient le cap.
Cette femme d’affaires ivoirienne a fondé le groupe agro-industriel Sita en 2000. D’abord uniquement active dans la production d’anacarde, Massogbé Touré Diabaté a ensuite investi dans la transformation de noix de cajou, qu’elle exporte principalement vers les États-Unis et les pays du Golfe.
Le groupe emploie aujourd’hui environ 800 personnes, essentiellement des femmes, et dispose de filiales dans la transformation du riz, dans l’hôtellerie, le transport et le crédit.
Exportations freinées par le Covid
Massogbé Touré Diabaté, 56 ans, est membre du conseil d’administration du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) ivoirien, qui réunit les pouvoirs publics, les producteurs et les industriels de la filière.
Elle est également vice-présidente de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), au sein de laquelle elle est chargée de la commission « Développement de l’entrepreneuriat féminin ». L’épidémie de Covid-19 a durement frappé certains secteurs de l’économie ivoirienne, notamment l’hôtellerie et l’industrie, et la fermeture des frontières qui s’est ensuivie a eu des conséquences sur les exportations de Sita.
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