L’Égyptien Alaa El Aswany décortique le lien trouble entre le « bon citoyen » et le dictateur

Dans « Le Syndrome de la dictature », le romancier égyptien Alaa El Aswany décortique les conditions de mise en place et de maintien des systèmes politiques oppressifs.

Alaa al-Aswany, en 2015. © Philippe MATSAS/ Opale/Leemage

Alaa al-Aswany, en 2015. © Philippe MATSAS/ Opale/Leemage

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 5 septembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Contrairement à ce que certains voudraient croire et à ce que certains espèrent en vain depuis des années, la figure de l’intellectuel engagé n’est pas morte. Depuis la parution et le succès international de son roman L’Immeuble Yacoubian, paru en 2002, l’Égyptien Alaa El Aswany n’a jamais gardé sa langue dans sa poche.

À l’époque déjà, il évoquait directement la corruption du régime égyptien et la pression de plus en plus forte de l’islamisme radical. En 2011, à l’heure de la révolution, le romancier né au Caire, alors âgé de 54 ans, n’avait pas hésité à prendre la parole, à la télévision comme dans les journaux. Ses articles parus dans les quotidiens Al-Masri Al-Youm et Al-Chorouk ont été rassemblés en un recueil traduit en français sous le titre Chroniques de la révolution égyptienne (Actes Sud, 2011).

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