Cuba, Chine, Russie… Les amitiés au long cours du Congo

Outre ses liens toujours soutenus avec la France, le pays continue d’entretenir des relations très étroites, et redynamisées ses vingt dernières années, avec la Chine, la Russie et Cuba.

Denis Sassou Nguesso et Vladimir Poutine, lors de la visite du président congolais en Russie, en mai 2019. © Mikhail Metzel/TASS/Sipa USA/SIP

Denis Sassou Nguesso et Vladimir Poutine, lors de la visite du président congolais en Russie, en mai 2019. © Mikhail Metzel/TASS/Sipa USA/SIP

Publié le 13 septembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Dans sa vie politique et diplomatique, dans ses échanges universitaires et culturels comme dans ses affaires, le Congo a toujours gardé des liens particulièrement forts avec Cuba, la Chine et l’ex-URSS, ses fidèles compagnons des années 1960 à 1980. Leurs dénominateurs communs au lendemain des indépendances : l’idéologie marxiste-léniniste, l’appui aux mouvements de libération africains et la lutte contre l’impérialisme.

En 1989, la chute du mur de Berlin marque l’effondrement de l’Union soviétique. En septembre 1990, le Parti congolais du travail (PCT) abandonne le marxisme-léninisme, et, pendant une décennie, la coopération entre le Congo et ses amis va tourner au ralenti.

La Chine en tête

Le premier camarade à redynamiser ses relations avec le Congo sera la Chine. Au début des années 2000, Pékin décide de s’ouvrir à l’Afrique en structurant ses relations avec le continent autour de forums. Allié privilégié de cette nouvelle politique de coopération, le Congo aura le statut de pays pilote. L’accord-cadre de partenariat stratégique signé en 2006 sera élevé au rang de « partenariat stratégique global » en 2016.

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