Entre l’UE et le groupe ACP, des zones d’ombre à éclaircir
Alors qu’ils négocient en commun un accord commercial avec l’Union européenne, les pays du groupe Afrique, Caraïbes, Pacifique sont loin d’avoir les mêmes priorités.
Les accords de partenariat économique – dits parfois « intérimaires » – entrés en vigueur depuis les années 2010 dans nombre de pays de la région Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP), dont le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Rwanda, visent à remplacer les régimes d’exemption sur les importations accordées par les anciennes métropoles en direction des ex-colonies.
Inclure davantage de réciprocité
Contestés par divers pays en développement ou émergents comme étant contraires aux règles de l’OMC, lesdits accords de Lomé (1975) puis de Cotonou (2000) doivent être remplacés, en théorie avant la fin de 2020, par un traité de libre-échange commun incluant davantage de réciprocité dans les concessions commerciales entre l’Union européenne (UE) et les pays ACP.
Aux divergences d’intérêts commerciaux s’ajoute cette particularité : le mandat de négociation du secrétariat des pays ACP – parmi lesquels figurent Fidji, Palau, Trinidad-et-Tobago et le Vanuatu, tous considérés comme des paradis fiscaux par l’UE – insiste sur le « rejet des mesures coercitives unilatérales contraires au droit international et des listes noires et certifications affectant les États ACP »…
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