SABC, un réseau d’affaires entre la Suisse et l’Afrique

Créé il y a dix ans, le Swiss-African Business Circle (SABC) rassemble 85 entreprises suisses dont il facilité les investissements en Afrique.

Le célèbre cube Maggi du suisse Nestlé. Ici à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Luc Gnago/REUTERS

Le célèbre cube Maggi du suisse Nestlé. Ici à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Luc Gnago/REUTERS

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Publié le 12 octobre 2020 Lecture : 1 minute.

Les ministres des Affaires étrangères mozambicain (José Condungua Pacheco, à g.) et suisse (Ignazio Cassis, à dr.) signant un accord de coopération sous le regard de leurs présidents respectifs (Filipe Nyusi et Alain Berset), à Berne, le 28 février 2018. © PETER KLAUNZER/EPA/MAXPPP
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La Suisse prend de la hauteur en Afrique

De la médiation des conflits au développement des échanges économiques et scientifiques, les réseaux diplomatiques et économiques suisses sont toujours plus présents en Afrique.

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Le cercle d’affaires Suisse-Afrique (SABC, Swiss-African Business Circle) fête cette année ses dix ans d’existence. En une décennie, cet organisme, créé à l’initiative de cinq entreprises helvètes, a largement démontré son utilité. Et le cercle s’est agrandi, puisqu’il compte aujourd’hui 85 membres, représentatifs de la diversité du secteur privé suisse.

Lancé à l’origine pour apporter une meilleure connaissance des marchés africains à ses membres, le cercle a élargi ses prérogatives à mesure qu’il agrandissait son réseau en Suisse et en Afrique. « Nous sommes aujourd’hui reconnus comme un partenaire fiable des deux côtés de la Méditerranée, en même temps que comme une plateforme efficace pour développer des activités en Afrique et avec les Africains », confirme Verena Utzinger, présidente du SABC depuis 2016.

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Un Africa Business Day virtuel

La pandémie de Covid-19, qui a parfois eu un impact sévère sur ses membres présents sur le continent, n’a pas empêché le cercle de poursuivre ses missions. Les événements physiques – plus de 140 organisés en dix ans – ont laissé place à des formats numériques, lesquels n’ont en rien nui à la qualité des échanges.

« Cela nous a permis de tirer le meilleur parti de notre réseau, par-delà les frontières physiques », constate Verena Utzinger. Et le SABC veut poursuivre sur cette voie. Son Africa Business Day, organisé le 23 octobre, sera cette année entièrement virtuel, « avec l’objectif d’améliorer notre visibilité en Afrique et d’attirer davantage d’acteurs locaux », reprend la présidente du SABC.

Quelque part entre l’appareil confédéral et la Genève internationale, le cercle continue de trouver sa place et d’affiner son rôle. Au nom du secteur privé suisse.

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