Réforme électorale en RDC : quel rôle pour le « G13 » ?

C’est l’un de sujets qui cristallisent les tensions entre les partisans de Félix Tshisekedi et ceux de Joseph Kabila : la réforme électorale. Le « G13 », un collectif de parlementaires et de membres de la société civile, s’est donné pour mission de parvenir à un consensus.

Les treize personnalités réclamant une refonte du processus électoral, à l’issue de leur rencontre avec Félix Tshisekedi, le 28 juillet 2020. © DR / Présidence RDC

Les treize personnalités réclamant une refonte du processus électoral, à l’issue de leur rencontre avec Félix Tshisekedi, le 28 juillet 2020. © DR / Présidence RDC

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 3 novembre 2020 Lecture : 2 minutes.

Quelle réforme pour quelles élections en 2023 ? Depuis le 11 juillet, treize parlementaires et personnalités de la société civile ont lancé une série de consultations pour tenter de parvenir à un consensus sur la question de la réforme électorale avant les prochaines échéances, prévues pour 2023.

Pendant deux mois, les membres du « G13 » ont rencontré les acteurs politiques, du président Tshisekedi aux leaders de Lamuka, mais aussi le président sortant de la Ceni, Corneille Nangaa, ou encore le cardinal archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo. Seuls les membres du FCC n’ont pas souhaité se prêter au jeu des consultations. Un détail non négligeable dans la mesure où la coalition de Joseph Kabila dispose de la majorité à l’Assemblée nationale (341 sièges sur 500, contre 112 pour Lamuka et 47 pour le Cach).

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité