Selim Bora (Summa) : « Du Sénégal au Rwanda, nous allons partout où l’on nous invite »
Déjà très présent dans les infrastructures africaines, de l’AIBD au Kigali Convention Centre, le groupe turc s’est depuis peu lancé dans l’exploration aurifère au Niger. Entretien avec son président.
En Afrique, qu’il sillonne inlassablement, tout le monde connaît Selim Bora, le patron du groupe Summa. À commencer par les chefs d’État, qui sollicitent son expertise. Diplômé des prestigieuses universités Alfred (États-Unis) et ODTÜ (Ankara), il est autant connaisseur des marchés russe ou balkanique que de ceux du continent.
Crâne rasé, sourire charmeur et volonté de fer, cet homme de 51 ans s’exprime rarement dans la presse : attaché au secret des affaires, il estime sans doute aussi que les réalisations du joyau que son père lui a légué et qu’il dirige avec ses deux frères parlent pour lui.
Actif dans le secteur de la construction, de l’énergie, des mines, de l’hôtellerie, de l’immobilier et de la santé, Summa emploie 3 500 personnes. Présent dans 14 pays, dont 8 en Afrique, le groupe s’est taillé une solide réputation en construisant des complexes sportifs, hôteliers ou ministériels, ainsi que des centres de conférences haut de gamme et les aéroports de Niamey et de Dakar.
Alors qu’il se concentre sur le marché africain, Selim Bora évoque pour JA sa vision et la stratégie de Summa.
Jeune Afrique : Quel a été le point de départ de l’aventure de Summa en Afrique ?
Selim Bora : Dès sa création, en 1989, notre groupe a signé des contrats à l’étranger : avec les ex-républiques soviétiques et les pays d’Europe centrale, puis en Libye, et de là en Afrique subsaharienne et au Venezuela. Nous allons partout où nous sommes invités.
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