Les premiers pas de Wamkele Mene à la tête de la Zlecaf

Selon le secrétaire de la Zone de libre-échange continentale africaine, le continent est toujours prisonnier d’un modèle économique colonial qu’il faut absolument restructurer.

Wamkele Mene, secrétaire généra de la Zlecaf © un.org

Wamkele Mene, secrétaire généra de la Zlecaf © un.org

Publié le 30 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

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La pandémie de Covid-19 a beaucoup ralenti les débuts du Sud-Africain Wamkele Mene, le premier secrétaire de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

« Jusqu’au mois d’août, 42 des 55 États africains étaient en confinement total ou partiel. Nous avons dû en tenir compte. Il n’était pas possible de faire avancer les choses dans ces circonstances », faisait-il valoir lors d’une visioconférence destinée à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, le 11 novembre. Ce qui explique que la première mise en œuvre de la Zlecaf ait été décalée de juillet 2020 à janvier 2021.

Le responsable se réjouit toutefois que son dossier continue de faire son chemin parmi les 54 pays signataires (seule l’Érythrée rechigne encore à ce jour).

« L’Angola vient de déposer son instrument de ratification de l’accord de libre-échange africain, ce qui l’engage juridiquement. C’est le vingt-neuvième à le faire », indique-t-il lors du même évènement virtuel. Le 12 novembre, le Nigeria, longtemps réticent, a emboîté le pas à Luanda en ratifiant également l’accord.

Négociateur chevronné

Après avoir été élu secrétaire général à la majorité des deux tiers – un mode de décision inhabituel pour l’Union africaine, qui privilégie le consensus –, Wamkele Mene a officiellement prêté serment le 19 mars à Addis-Abeba. Mais, Covid-19 oblige, le Sud-Africain ne s’est finalement installé dans ses bureaux de l’African Trade House à Accra qu’en août.

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