Gabon : le parc de la Lopé, un joyau à valoriser

À 400 km de Libreville, cet espace naturel protégé est l’un des plus riches du Gabon. Au milieu d’un paysage vallonné de forêts et de savanes, le site combine safari, archéologie et recherche scientifique.

Le fleuve Ogooué traverse le parc, classé en 2007 au patrimoine mondial de l’Unesco. © MICHAEL RUNKEL/ROBERT HARDING PREMIUM/ROBERTHARDING VIA AFP

Le fleuve Ogooué traverse le parc, classé en 2007 au patrimoine mondial de l’Unesco. © MICHAEL RUNKEL/ROBERT HARDING PREMIUM/ROBERTHARDING VIA AFP

Publié le 3 janvier 2021 Lecture : 4 minutes.

Boulevard triomphal à Libreville, Gabon. © Runkel/Robertharding/ANDBZ/ABACA
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Des collines verdoyantes se dessinent au milieu d’un patchwork de forêts et de savanes. Le ciel se reflète dans les cours d’eau qui sillonnent le paysage. Au milieu de la savane, se détache le mont Brazza, perché à 500 mètres de haut. Les herbes sont hautes, la terre est rouge et les animaux guettent.

Bienvenue au parc national Lopé-Okanda, qui s’étend sur 5 000 km2. C’est l’un des treize parcs nationaux que compte le Gabon, dont les 268 000 km2 sont recouverts à plus de 80 % de forêts. Situé à 400 km à l’ouest de Libreville, le site est accessible par le train ou par une route accidentée, qui, à l’horizon 2023, devrait être remplacée par la Transgabonaise, une voie longue de 780 km reliant Libreville à Franceville. Le tracé de ce nouveau corridor vient d’être modifié pour préserver ce joyau naturel.

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