Du Maroc au Cameroun, les « nouveaux ingénieurs » africains montent en puissance
Big data, cybersécurité, cloud computing, optimisation des réseaux… La digitalisation des économies africaines crée de nouveaux besoins de recrutement, qui bouleversent en profondeur la formation des ingénieurs.
La formation de quatre mois connaît un tel succès que décision a été prise de doubler la prochaine cohorte de novembre 2021. Dans les locaux d’Africa Data Lab, une entreprise cofondée par Mohamed Lahlou et logée au sein du Technopark de Casablanca, le diplôme d’université d’ingénierie en Big Data a déjà formé quatre-vingts professionnels depuis sa création en partenariat avec l’Université française de technologie de Troyes (UTT) en 2018.
Le passage forcé à un modèle distanciel à la suite de la crise sanitaire permet désormais d’embarquer davantage de candidats. « Le format court, professionnalisant et adossé à une université reconnue est ce qui séduit le plus. Les sessions de cours ont lieu soit le soir, soit le week-end pour être compatibles avec une activité professionnelle parallèle », précise Steve Jecko, directeur de la formation continue de l’UTT.
Concevoir de nouveaux outils
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