L’autre Palestine de « La Belle Promise»

Avec « La Belle Promise », la réalisatrice Suha Arraf signe un premier film qui s’attache à montrer un autre visage de la Palestine.

Les actrices Cherien Dabis
             
            
              
            
          et Maria Zreik. © KMBO

Les actrices Cherien Dabis et Maria Zreik. © KMBO

Renaud de Rochebrune

Publié le 22 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Loin des camps de réfugiés, des rivalités entre Fatah et Hamas, des attentats et des représailles, ce film montre une Palestine tout autre. Celle de l’aristocratie de Ramallah qui a tout perdu, sauf sa réputation et son honneur, pense-t-elle, après la guerre de 1967. Trois sœurs vivent cloîtrées dans une villa où le temps s’est arrêté, dans le souvenir et le culte des « années d’avant ». Une vie répétitive et monotone qui va être petit à petit bouleversée par l’arrivée non souhaitée d’une jeune nièce orpheline qu’il a bien fallu recueillir. D’autant que les trois sœurs célibataires se sont mis en tête de la marier. Bien qu’un peu austère et parfois mélodramatique, ce film est original et très attachant. Une première réalisation de la Palestinienne Suha Arraf, qui fut la scénariste des Citronniers et de La Fiancée syrienne, remarquablement maîtrisée.

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La Belle Promise, de Suha Arraf (sortie à Paris le 10 juin)

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