Maroc : la justice en ébullition

Après avoir fait publier un avant-projet de réforme du code pénal, Mustapha Ramid, le ministre marocain de la Justice, a engagé des consultations avec certains professionnels du secteur en vue de modifier les textes qui régissent leurs activités.

Mustapha Ramid, ministre de la Justice. © HASSAN OUAZZANI POUR JA

Mustapha Ramid, ministre de la Justice. © HASSAN OUAZZANI POUR JA

Publié le 15 juin 2015 Lecture : 0 minute.

« Le dialogue est ouvert avec les avocats et les adoul (notaires religieux). Il le sera plus tard avec les notaires, les experts judiciaires et les greffiers des tribunaux », apprend-on de bonne source. L’objectif est de moderniser ces professions très fortement syndicalisées et politisées et d’améliorer leurs statuts afin d’accompagner la réforme de la justice. Il est arrivé dans le passé que des grèves paralysent les tribunaux, perturbent la vie des citoyens et freinent l’activité économique. En 2011, par exemple, celle des greffiers avait coûté à l’État la bagatelle de 56,1 millions de dirhams (4,5 millions d’euros).

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