Algérie : pour se soigner, rien ne vaut Paris

À l’instar du président Abdelaziz Bouteflika, les dirigeants algériens raffolent des hôpitaux français.

Abdelaziz Bouteflika, le président algérien. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Abdelaziz Bouteflika, le président algérien. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Publié le 16 juin 2015 Lecture : 0 minute.

Deux membres du gouvernement d’Abdelmalek Sellal y ont séjourné récemment. Ministre de la Jeunesse et des Sports depuis le dernier remaniement, Abdelkader Khomri a passé pendant une dizaine de jours une batterie d’examens approfondis à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le 13e arrondissement de Paris. Tahar Hadjar, son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pour sa part subi une petite opération à l’hôpital Tenon, dans le 20e arrondissement. Rappelons qu’au mois de janvier, Tayeb Belaïz, l’ancien ministre de l’Intérieur aujourd’hui conseiller à la présidence, avait subi un pontage coronarien à la clinique Alleray-Labrouste, dans le 15e.

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