Côte d’Ivoire : tiraillements à la CNC

Alors qu’elle vient d’annoncer une première série de meetings à Abidjan, la Coalition nationale pour le changement (CNC), la plateforme d’opposition lancée le 15 mai, qui regroupe plusieurs cadres de l’opposition et les « frondeurs » du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, est en proie à des divergences.

Charles Konan Banny, un des leaders de la CNC. © AFP

Charles Konan Banny, un des leaders de la CNC. © AFP

Publié le 23 juin 2015 Lecture : 1 minute.

Les partisans des candidats déclarés à la présidentielle (Charles Konan Banny, Amara Essy, Kouadio Konan Bertin, Mamadou Koulibaly) avancent leurs pions et tentent de prendre le leadership du mouvement. Mais les uns et les autres s’opposent surtout sur des questions de fond et de méthode. Par exemple sur le nom de la coalition, auquel certains voudraient ajouter le terme « démocratique ». D’autres s’y opposent, parce qu’ils voient là une référence trop explicite au vieux PDCI. Autre sujet de discorde : l’article 35 de la Constitution relatif aux conditions d’éligibilité à la présidence de la République. Certains, les membres du FPI en premier lieu, voudraient attaquer le pouvoir en place sur ce point. D’autres, comme l’ancien ministre d’État Amara Essy (qui n’a d’ailleurs toujours pas signé la charte de la coalition), ne voient pas l’intérêt de relancer ce débat.

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