Pourquoi ArcelorMittal a renoncé à la Guinée

Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a renoncé à l’acquisition de la mine de fer d’Euronimba, en Guinée, a appris « Jeune Afrique ». Explications.

ArcelorMittal Mining au Liberia. © ArcelorMittal

ArcelorMittal Mining au Liberia. © ArcelorMittal

Publié le 10 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

En août 2014, le géant de la sidérurgie avait signé un accord avec Areva et BHP Billiton pour reprendre leurs parts – 56,5 % du capital – dans le projet minier de fer d’Euronimba, en Guinée, proche de sa mine libérienne de Yekepa.

Mais Bill Scotting, directeur général d’ArcelorMittal Mining, soutient désormais que cette acquisition n’est plus d’actualité. « Nous l’avions conditionnée à l’autorisation du gouvernement guinéen de faire transiter le fer d’Euronimba via la voie ferrée et le port de Buchanan, que nous gérons au Liberia. Nous ne l’avons pas obtenue dans les temps impartis. Par conséquent, nous avons abandonné ce projet de rachat et décidé de nous concentrer sur le Liberia. Avec un marché du fer en berne, nous ne souhaitons pas nous implanter ailleurs dans la région, que ce soit en Guinée ou en Côte d’Ivoire », nous a confié le patron, en marge de la conférence Mining on top : Africa, qui s’est tenue en juin à Londres.

la suite après cette publicité

Par ailleurs, après l’épidémie d’Ebola, la société, basée au Luxembourg, a gelé la phase 2 de son projet au Liberia qui visait la construction sur place d’une usine d’enrichissement du minerai, en attendant des cours meilleurs.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image