Tunisie-Algérie : l’encombrant ami américain

L’accord de sécurité conclu au mois de mai lors de la visite de Béji Caïd Essebsi à Washington a jeté un froid sur les relations tuniso-algériennes.

Le président tunisien lors de sa visite aux États-Unis en mai dernier. © AFP

Le président tunisien lors de sa visite aux États-Unis en mai dernier. © AFP

Publié le 30 juin 2015 Lecture : 1 minute.

Celles-ci sont en effet régies par une convention de sécurité qui stipule que chaque État doit en référer à l’autre avant de conclure une entente avec un tiers. Selon le Palais de Carthage, les Algériens s’inquiètent d’une éventuelle présence américaine sur le sol tunisien. Pour tenter de les rassurer, Caïd Essebsi a donc dû dépêcher à Alger Khemaies Jhinaoui, son conseiller pour les affaires diplomatiques. Mais la remise au président Bouteflika d’un rapport sur l’état des relations sécuritaires tuniso-américaines n’a pas suffi à lever les suspicions. Selon des sources diplomatiques, Alger n’a toujours pas digéré que les Américains aient été très précisément informés de la teneur des discussions entre Caïd Essebsi, alors président de Nidaa Tounes, et Bouteflika, en 2014.

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