Algérie : Tlemcen Power, une ville au coeur du pouvoir

Longtemps situé à l’Est, le curseur du pouvoir a progressivement été déplacé par Abdelaziz Bouteflika vers l’ancienne capitale du royaume zianide, dont est originaire sa famille.

Coût des projets réalisés dans cette métropole de plus de 1 million d’habitants: 10 milliards de dollars! © Omar Sefouane pour J.A.

Coût des projets réalisés dans cette métropole de plus de 1 million d’habitants: 10 milliards de dollars! © Omar Sefouane pour J.A.

FARID-ALILAT_2024

Publié le 17 juillet 2015 Lecture : 13 minutes.

(Un droit de réponse nous est parvenu après la publication de cet article – voir à la fin)

L’anecdote est rapportée par l’actuel Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. À l’époque où il dirigeait le ministère des Ressources en eau, il avait entrepris une tournée d’inspection à Tlemcen, Maghnia et Ghazaouet, trois grandes villes de l’ouest du pays. À la fin du périple, alors que la délégation s’apprêtait à regagner Alger, le ministre décide subitement de changer d’itinéraire en s’imposant une halte à Nedroma, jadis résidence des princes de la dynastie berbère des Zianides, qui y régnèrent entre le XIIIe et le XVIe siècles, et terre d’accueil des musulmans et des juifs chassés d’Espagne après la Reconquista, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tlemcen. Pour justifier ce détour, Sellal, jamais avare de bons mots, lance aux journalistes : « Vous voulez que Hadj el-Ghaffour se fâche contre moi ? ! »

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Qui est Hadj el-Ghaffour, et pourquoi se fâcherait-il contre Sellal si celui-ci n’allait pas lui rendre visite ? Hadj Mohamed el-Ghaffour, aujourd’hui âgé de 85 ans, est le maître du hawzi (musique arabo-andalouse). Pis. Depuis que le président, Abdelaziz Bouteflika, l’a affublé, lors d’un meeting pour la promotion du référendum portant sur la concorde civile, en septembre 1999, à Tlemcen, du surnom de Boulboul el-Djazaïr (« le rossignol d’Algérie »), ledit rossignol est devenu ami, conseiller et confident du chef de l’État.

Savoir ménager Hadj el-Ghaffour

Du coup, son influence s’étend bien au-delà de Nedroma, ce qui n’a pas échappé à Sellal. La demeure de Hadj el-Ghaffour en impose autant que son propriétaire. C’est que cette résidence, dont l’entrée en bois sculpté est bordée de citronniers, serait un passage obligé pour tous les candidats à un maroquin, un poste d’ambassadeur ou une haute fonction dans l’administration. Prétendre que Sellal doit sa longévité gouvernementale à Hadj el-Ghaffour serait bien sûr inexact, mais il n’en demeure pas moins que le souci du futur Premier ministre de ne pas froisser cette personnalité du cercle présidentiel illustre bien l’idée selon laquelle les leviers de décision en Algérie seraient monopolisés par des hommes originaires de Tlemcen et de ses environs. Alors, Tlemcen, épicentre du pouvoir ?

Tous les prédécesseurs de Bouteflika – sauf Ben Bella – venaient de l’Est du pays

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Si Ahmed Ben Bella, élu premier président de l’Algérie indépendante en 1963 avant d’être renversé en juin 1965, est originaire de Maghnia, à 10 km de la frontière marocaine, tous ceux qui lui ont succédé viennent de l’Est. Boumédiène était de Guelma, Bendjedid d’Annaba, Boudiaf de Msila, Kafi de Skikda et Zéroual de Batna. Pendant quarante ans, les Algériens ont évoqué à juste titre la prédominance du clan BTS (Batna, Tébessa, Souk Ahras). Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir, en avril 1999, d’Abdelaziz Bouteflika pour voir ce clan céder sa place à un autre. Né de parents originaires de Tlemcen – ils s’étaient installés dans les années 1930 à Oujda, au Maroc, où leur fils aîné verra le jour en mars 1937 -, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Boumédiène parvient, par touches successives, à déplacer le curseur du pouvoir de l’Est vers l’Ouest. Jusqu’à la fin des années 2000, on pouvait ainsi dénombrer dans ses gouvernements successifs pas moins de douze ministres, sur une trentaine, natifs de Tlemcen ou de ses environs. Du jamais vu !

Un régionalisme qui ne dit pas son nom

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Les autres institutions ne sont pas moins touchées par ce régionalisme qui ne dit pas son nom. Abdelkader Bensalah, actuel président du Conseil de la Nation (Sénat), Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, Abdelghani Hamel, patron de la police nationale, ainsi que Toufik Khelladi, directeur de la télévision publique, en sont également originaires. Sans compter la pléthore de conseillers et autres chargés de mission qui émargent au palais d’El-Mouradia. Benamor Zerhouni, lui-même natif de Tlemcen et plume du chef de l’État, s’en est même ouvert à ce dernier lors d’un voyage à l’étranger : « Il y a trop de conseillers à la présidence originaires de l’Ouest. Le déséquilibre est flagrant. » Ce qui n’a pas échappé à l’ex-ambassadeur américain à Alger David Pearce.

Dans un câble diplomatique en date de septembre 2008 et révélé par WikiLeaks, le diplomate mettait en exergue cette tribalisation du pouvoir au profit d’une seule région. Saïd Sadi, ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), connu pour son sens de la formule, parla de « tikritisation », allusion au « gang de Tikrit », ville natale de Saddam Hussein, dont la famille et les alliés, tous originaires de cette ville du nord de l’Irak, dirigèrent le pays de la fin des années 1960 à la chute du dictateur, en 2003. Le président algérien a-t-il réellement reproduit le système tribal et clanique qui a permis au raïs irakien de se maintenir au pouvoir pendant plus de trente ans ?

Le palais El-Mechouar, entièrement rénové. © Omar Sefouane pour J.A.

Le palais El-Mechouar, entièrement rénové. © Omar Sefouane pour J.A.

« Bouteflika ne fait confiance qu’à sa fratrie et à ceux qui sont issus de son fief », confie l’un de ses anciens collaborateurs. Un ex-Premier ministre rapporte que, lorsque le chef de l’État décidait de remanier l’équipe gouvernementale – ce qu’il fit une quinzaine de fois -, il dressait une liste d’intouchables. « Bouteflika citait nommément les ministres qui ne devaient pas partir, se souvient-il ; 99 % d’entre eux étaient tlemcéniens. » Justice, Intérieur, Affaires étrangères, Énergie, Santé, Solidarité, Transports, Économie ou Finances, les principaux portefeuilles ministériels sont trustés par des hommes issus de la même région que le président, ce fut du moins le cas lors des trois premiers mandats. Dire de celle-ci qu’elle est devenue l’épicentre du pouvoir n’est donc pas une vue de l’esprit.

Des dollars qui pleuvent sur la ville

À Tlemcen, l’apport de Bouteflika et de ses hommes ne se mesure pas au nombre de portraits présidentiels accrochés aux édifices – il n’y en a pas plus qu’à Médéa, Batna ou Béjaïa -, mais au volume de la manne allouée à la ville pour une série de projets : 10 milliards de dollars, comme l’avait confié un responsable à un diplomate américain en visite privée. Jamais, ou presque, une wilaya n’avait bénéficié d’une enveloppe aussi substantielle. C’est dire si au cours des dix dernières années l’ancienne capitale des Zianides a été métamorphosée.

Un homme aura été au cœur de cette mutation : Abdelwahab Nouri, préfet de Tlemcen pendant neuf ans, avant d’être promu ministre de l’Agriculture, en 2013. Son arrivée dans cette métropole de plus de 1 million d’habitants, il la doit à sa rencontre avec le président en 2004, à Sétif. Admiratif devant la nouvelle université des Hauts Plateaux, Bouteflika se tourne vers ce commis de l’État tout en rondeur : « Je vous emmène à Tlemcen, faites-y la même chose. » Nouri quitte aussitôt Sétif pour partir à la conquête de l’Ouest.

Ce wali avait pour mission de construire la ville du président pour complaire à celui-ci, à ses hommes et à sa cour

Son prédécesseur, Zoubir Bensebane, était surnommé par les Tlemcéniens Rocky el-Beznassi (« Rocky le businessman ») en raison, dit-on, de son goût immodéré pour les affaires. Nouri, lui, est baptisé mouwazaa el-arzaq (« distributeur de richesses »). Avec cet inspecteur des finances originaire des Aurès, le robinet des subventions coule à flots. Université, hôtels, logements, musées, aéroport, routes, les chantiers poussent comme des champignons. Pour accélérer les délais de livraison, la quasi-totalité des projets est confiée à des entreprises chinoises.

« Ce wali avait pour mission de construire la ville du président pour complaire à celui-ci, à ses hommes et à sa cour, persifle un ancien bâtonnier. Comme s’il était à leur service. Tenez, à chaque fois que la mère de Bouteflika [Mansouriah Ghezlaoui, décédée en 2009 à l’âge de 90 ans] revenait dans sa maison de Tlemcen, Nouri la faisait promener dans son rutilant 4×4. Il était aux petits soins avec elle. » Pis : dans la ville, il se murmure que des avantages ont été accordés aux cousins et aux proches du raïs, notamment un certain Ghezlaoui, simple maçon devenu au fil des années une autorité locale qui fait et défait les carrières dans la région.

Est-ce encore pour complaire au chef de l’État et à ses nombreux ministres « tlemcéniens » ou est-ce en application d’une directive de ses supérieurs à Alger, toujours est-il que notre wali entreprend, en 2008, de bâtir sur les hauteurs de la ville une résidence d’État à l’image du Club des pins, lieu de villégiature de la nomenklatura sur le littoral ouest de la capitale. Construit dans le style architectural fatimide, le complexe devait comprendre plusieurs résidences avec une soixantaine de suites, un parcours de golf, des piscines et des cascades. Coût du projet : 1,7 milliard de dinars (155 millions d’euros). Cette résidence d’État a été érigée à proximité de la villa Rivaud, qui a une histoire chargée dont Bouteflika a certainement dû se souvenir lorsqu’il inaugura le chantier en octobre 2008. C’est dans les murs de cette bâtisse que s’étaient réunis, en juillet 1962, Ahmed Ben Bella et les principaux chefs révolutionnaires de l’Ouest pour se partager le pouvoir et les portefeuilles ministériels.

Aujourd’hui, sept ans après son lancement, le projet est à l’abandon. Et quand nous passons devant la grande muraille en béton qui borde le complexe, deux vigiles nous somment de ne pas nous y attarder et de ne pas prendre de photos. « Nouri étant parti, le projet n’est plus une priorité, explique un haut cadre de la wilaya. De toute façon, il n’y a plus d’argent pour ce genre de construction d’apparat. »

Copier l’art andalou pour en faire une capitale de la culture islamique

Mais ce qui confortera ceux qui pensent que Tlemcen est devenue une sorte de « nouveau royaume d’Algérie » est sa désignation, en 2011, comme « capitale de la culture islamique ». Là encore, une manne providentielle s’est déversée sur la ville. Sur les hauteurs du plateau rocailleux de Lalla Setti, qui culmine à 800 m d’altitude et surplombe Tlemcen, les Chinois construisent le Renaissance, un hôtel cinq étoiles inauguré en présence de Bouteflika. Édifié à la fin du XIIIe siècle par le roi zianide Yaghmoracen Ibn Zyan dans l’enceinte de la citadelle El-Mechouar (construite entre 1145 et 1248 par Abd el-Moumen Ben Ali, de la dynastie des Almohades), le palais El-Mechouar, situé dans le centre-ville, a été totalement rénové à grands frais.

« Allez au Maroc pour y copier l’art andalou », aurait lancé le président aux promoteurs du projet. Construction d’un palais de la culture ou d’un centre des études andalouses, réplique miniature du palais de l’Alhambra, en Espagne, rien n’est trop beau pour Tlemcen. Le savoir-faire local ayant été perdu, on fait venir des artisans marocains pour les finitions. Pour l’Alhambra miniaturisée, on envoie des ingénieurs en Andalousie pour s’inspirer de ce monument de l’art islamique édifié par la dynastie nasride à partir du XIIIe siècle.

Des projets laissés à l’abandon

Que reste-t-il aujourd’hui de ces réalisations ? Des piliers de l’hôtel Renaissance commencent à se fissurer. En dehors de la saison estivale, ce resort de luxe est le plus souvent désert. La peinture sur les murs de la réplique de l’Alhambra s’est écaillée, alors que le patio en damiers est craquelé. Dans l’université tant désirée par Bouteflika, un enseignant de sociologie jure qu’on peut y prendre une douche en hiver tant les infiltrations d’eau de pluie sont importantes par endroits. Quant aux entrepreneurs locaux qui ont bénéficié de projets en tant que sous-traitants des Chinois, ils attendent toujours d’être payés.

« Nous avons des hommes de pouvoir, mais pas le pouvoir, corrige Goumala Amine, 60 ans, entrepreneur en bâtiment. Certes, on a réalisé des édifices d’apparat, mais on a oublié de mettre en place des complexes industriels créateurs d’emplois et de richesse. Comment peut-on dire que Tlemcen a été choyée par Bouteflika alors que sa zone industrielle manque cruellement d’eau, de gaz et d’électricité ? Danone et Cevital sont à Béjaïa, Condor à Sétif et Renault à Oran. À Tlemcen, nous avons le prestige du pouvoir, sans plus. »

Les ministres de Tlemcen ne viennent presque jamais ici en dehors des visites officielles, poursuit Goumala, qui a soutenu Bouteflika en 1999 et en 2004, avant de prendre ses distances. À Msirda, Hennaya ou Maghnia, les trois principales localités dont sont originaires nombre de membres des gouvernements Bouteflika, aucun ministre n’a construit de maison, ni entretenu d’attaches ou de liens avec la terre. « Quand la mère de l’ancien ministre de la Justice est décédée, raconte un journaliste local, la veillée funèbre a été organisée dans l’hôtel de Maghnia plutôt qu’au domicile parental du ministre, à Msirda. C’est dire si l’image de Tlemcen comme épicentre du pouvoir est surfaite. » Haut cadre des assurances à la retraite, issu d’une lignée de bourgeois de Nedroma, Mehdi, 65 ans, s’offusque lui aussi de cette réputation. « Tlemcen est millénaire. Elle est connue pour son patrimoine culturel et son histoire, observe cet homme habillé comme un dandy anglais. La région a donné des noms au nationalisme, mais aujourd’hui elle est davantage connue pour ses ministres indélicats, Chakib Khelil [ancien tout-puissant « Monsieur Pétrole »] en tête.»

NOTRE AMI KADHAFI

«C’ ‘est le futur chef d’État de la Libye. » C’est ainsi que l’ancien wali (préfet) de Tlemcen Abdelwahab Nouri justifia le traitement de faveur accordé à Seif el-Islam Kadhafi, fils préféré de l’ex-dictateur libyen, lors d’une escapade de trois jours à Tlemcen, en janvier 2010. Attendu à 10 heures du matin, Seif atterrira vers 22 heures, passablement éméché, à bord de son jet privé. Pour l’accueillir, on fait dépêcher d’Alger Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la Nation (Sénat), deuxième personnage de l’État, des députés, ainsi que le patron de la région militaire. Grand méchoui, musique andalouse, Seif est gâté. Mais tout ce faste intrigue. Certains croient savoir que le fils cadet de Kadhafi s’apprête à investir, via l’Autorité libyenne d’investissement (ALI), des milliards de dollars pour développer l’activité touristique dans la région.

Seif pique une colère noire à l’idée de repartir bredouille. Pour apaiser son hôte et éviter un esclandre diplomatique, le wali ordonne à son entourage de trouver deux ou trois bêtes.

D’autres pensent qu’il est plutôt venu chercher une épouse parmi la gent féminine de la bourgeoisie tlemcénienne. Le lendemain de son arrivée, les autorités organisent une partie de chasse dans la réserve de Mouatass, à 20 km à l’ouest de Tlemcen. Des militaires opèrent un discret ratissage pour la nettoyer d’éventuels résidus de groupes terroristes. « Sauf qu’en ratissant le maquis on a fait fuir les sangliers », se souvient l’un des participants. Seif pique une colère noire à l’idée de repartir bredouille. Pour apaiser son hôte et éviter un esclandre diplomatique, le wali ordonne à son entourage de trouver deux ou trois bêtes. « Après plusieurs heures de recherche, on finit par mettre la main sur deux sangliers qui seront lâchés dans la nature, raconte un participant. Le fils de Kadhafi aura finalement eu son gibier. L’honneur est sauf. » L’escapade terminée, Seif quitte la ville sans avoir trouvé femme ni investi le moindre dollar. En guise de présent, il aura droit à un fusil traditionnel de Tlemcen acheté quelque temps auparavant… au Maroc.

DROIT DE RÉPONSE

Après la publication de cet article, nous avons reçu un droit de réponse de Zoubeir Bensebbane, ancien wali de Tlemcen ((2000-2004).

« Mon seul clan, c’est l’Algérie,

Dans votre enquête « Tlemcen Power », l’auteur s’est érigé en porte-parole d’une partie des Tlemcéniens pour lesquels j’aurais développé, durant mon mandat de wali de Tlemcen (2000-2004), « un goût immodéré pour les affaires ». Affirmation qui porte atteinte à mon intégrité morale – d’autant que je suis, comme tout citoyen, comptable de mes actes et justiciable – et contre laquelle je m’inscris en faux.

Son Excellence le président de la République s’est rendu deux fois à Tlemcen durant mon mandat et a inauguré une série de projets en un temps record : restauration du palais El-Mechouar, de Sidi Boumédiène, de l’école Ibn Khaldoun et de la mosquée Sidi Brahem, construction de la faculté de médecine et de la fondation Mohamed Dib, dédoublement de la voie Tlemcen-Aïn Temouchent. Au passage, que votre auteur vérifie auprès des Tlemcéniens comment Monsieur Zoubeir Bensebbane a récupéré la caserne Miloud, désaffectée depuis plus de vingt ans. L’auteur de l’article a en outre omis de signaler que j’ai participé à l’organisation de l’élection présidentielle de 2004.

Je défie quiconque a relayé les contre-vérités contenues dans votre enquête de produire une once de début de preuve me compromettant. Je suis issu de l’ENA. J’ai été formé pour gérer et non pour faire carrière ou me lier à un clan. Ce ne sont pas là mes valeurs. Mon seul clan, c’est l’Algérie, la République, la loi et le citoyen.

J’ajoute que, à l’issue de ses visites, le chef de l’Etat m’a transmis, via le ministre de l’Intérieur, ses félicitations par écrit, sur trois pages, que je tiens à votre disposition. »

Réponse :

Je ne me suis pas « érigé en porte-parole d’une partie des Tlemcéniens », mais n’ai fait que rapporter ce que disent certains d’entre eux de leur ancien wali (préfet). Ce qui ne traduit nullement une volonté de notre part de porter atteinte à son intégrité morale et à sa réputation de gestionnaire. Enfin, l’objet de notre enquête n’était pas de dresser le bilan du passage de M. Zoubeir Bensebbane à la tête de la cette wilaya, loin s’en faut.

F.A.

La Matinale.

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