Centrafrique : controverses préélectorales
L’Autorité nationale des élections et le gouvernement ont fixé la date de l’élection présidentielle. Un calendrier loin de faire l’unanimité.
À Bangui, l’Autorité nationale des élections (ANE) et le gouvernement ont fixé au 18 octobre la date de l’élection présidentielle. Ce qui ne convient pas à tout le monde, et surtout pas à Alexandre-Ferdinand N’Guendet.
Le président du Conseil national de transition (CNT) s’est même fendu d’une lettre à la présidente, Catherine Samba-Panza (CSP), pour se plaindre du caractère peu consensuel et précipité de la démarche des autorités. La majorité des partis, qui craignent de n’être pas prêts à temps, sont sur la même longueur d’onde (certains invoquent aussi des problèmes de financement, ainsi que le caractère préoccupant de la situation sécuritaire).
À la présidence, l’attitude de N’Guendet, dont les relations avec CSP sont notoirement très mauvaises, ne passe pas. Et la décision prise le 30 juin par le CNT de s’opposer à la participation des réfugiés aux scrutins présidentiel et législatif, pas davantage.
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