Droits de l’homme : le rapport américain qui fâche l’Algérie

L’édition 2014 du rapport du département d’État américain sur les droits de l’homme a été rendu public le 25 juin. Et elle n’a pas plu du tout aux autorités algériennes.

Ramtane Lamara, le ministre algérien des Affaires étrangères. © Louiza Ammi pour J.A.

Ramtane Lamara, le ministre algérien des Affaires étrangères. © Louiza Ammi pour J.A.

Publié le 15 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Le rapport américain a suscité une vive irritation à Alger, où l’on déplore les stéréotypes, appréciations partiales et conclusions simplistes dont on estime qu’il regorge. On peut y lire que les trois problèmes principaux au sujet du respect des droits de l’homme sont « des restrictions à la liberté d’association, le manque d’indépendance et d’impartialité de la justice et le recours trop fréquent à la détention provisoire ». L’introduction du rapport ajoute : « D’autres préoccupations importantes concernent l’usage de la force par la police – y compris des allégations de torture -, la possibilité réduite pour les citoyens de changer le gouvernement, une corruption très répandue et des discriminations sociales envers les handicapés, les personnes vivant avec le VIH, les gays, lesbiennes et transgenres (LGBT). »

À la suite de la publication du rapport, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, s’en est ouvert sans détour à Joan Polaschik, l’ambassadrice des États-Unis à Alger, à qui il a également demandé de plus amples informations concernant les intentions de son gouvernement à l’égard de l’Algérie.

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Voir le rapport du département d’État (en anglais)

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