Plus attirante l’Égypte, après Morsi ?

Jusqu’à la mi-2013, l’Égypte, qui réclamait plus de 300 milliards de dollars pour se remettre à flot, a reçu peu d’aide. Les choses ont changé avec la chute du président Mohamed Morsi.

Conférence pour le développement économique de l’Egypte, à Charm el-Cheikh, le 15 mars © Brian Snyder/AP

Conférence pour le développement économique de l’Egypte, à Charm el-Cheikh, le 15 mars © Brian Snyder/AP

Publié le 22 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Sissi lors de la Conférence pour le développement économique de l’Egypte, à Charm el-Cheikh, le 13 mars © Brian Snyder/AP
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Égypte : le grand retour

Deux ans après l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi, voyage à l’intérieur d’un pays qui se cherche un avenir.

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De 2011 à 2013, l’Egypte n’a pas pu négocier avec le FMI. En revanche, elle a reçu 8 milliards de dollars (environ 6 milliards d’euros) de prêts du Qatar, 2 milliards de dollars des autorités libyennes et 1,5 milliard de dollars des Etats-Unis, auxquels s’ajoutent quelques 6,5 milliards d’euros d’aides de l’Union européenne, sans oublier les dons de l’Arabie Saoudite (5 milliards de dollars) et de la Turquie (3 milliards de dollars).

Bien trop peu, cependant, sachant que le pays réclamait plus de 300 milliards de dollars pour se remettre à flot.

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Retour sur la scène internationale

La chute du président Mohamed Morsi le 3 juillet 2013 a immédiatement entraîné le versement de nouvelles aides : 6,5 milliards de dollars décaissés par l’Arabie saoudite, 3 milliards par les Émirats arabes unis, 4 milliards par le Koweït… Des sommes que le nouvel exécutif a mises à profit pour lancer ses grands projets et négocier le retour du pays sur la scène économique internationale.

L’opération semble avoir porté ses fruits puisque mi-mars, lors de la Conférence pour le développement économique de Charm el-Cheikh, outre les promesses d’investissements, le gouvernement d’Ibrahim Mahlab a signé des contrats pour un montant de 36,2 milliards de dollars – bien au-delà des 15 à 20 milliards espérés -, auxquels s’ajoutent 18,6 milliards de contrats d’investissement « clés en main » et 5,2 milliards en aides et prêts divers, notamment de l’Union européenne.

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