Naguib Sawiris 61 ans, PDG d’Orascom Telecom Media and Technology (Orascom TMT)

Naguib Sawiris © Hassan Ammar/AP

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Publié le 21 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Sissi lors de la Conférence pour le développement économique de l’Egypte, à Charm el-Cheikh, le 13 mars © Brian Snyder/AP
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Ingénieur diplômé de l’École polytechnique fédérale de Zurich, le fils aîné d’Onsi Sawiris, fondateur d’Orascom, a rejoint le groupe familial en 1979. Il a largement contribué à le développer et à le diversifier (télécommunications, technologies de l’information, médias, BTP, hôtellerie), jusqu’à en faire un empire allant de l’Algérie au Pakistan, avant d’en revendre une partie ces dernières années, notamment dans le secteur des télécommunications (Orascom Telecom Holding a fusionné avec le russe VimpelCom en 2011) et celui des médias (il a cédé sa chaîne de télévision ONTV au Tunisien Tarak Ben Ammar en 2012).

Le magnat égyptien – dont la fortune est estimée par le magazine américain Forbes à 3 milliards de dollars (environ 2,7 milliards d’euros) – ne s’est pas retiré des affaires pour autant. Il a même repris, en tant que président exécutif, la direction de son groupe, Orascom TMT, qui comprend deux journaux et une agence de publicité ; en mars, il a racheté 53 % des parts de la chaîne Euronews pour 35 millions d’euros. Le groupe continue d’investir dans la téléphonie mobile et les technologies en Égypte, au Liban, au Pakistan et en Corée du Nord (via la société Koryolink).

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En 2011, le milliardaire copte, farouche opposant aux Frères musulmans, a participé à la création du Parti des Égyptiens libres (Al Masreyeen Al Ahrrar). Avec son frère cadet Nassef, PDG d’Orascom Construction Industries – première fortune professionnelle d’Afrique du Nord, estimée à près de 6 milliards de dollars par Forbes -, Naguib Sawiris est résolu à investir massivement dans son pays. Après un exil volontaire de quelques mois pour protester contre une accusation de fraude fiscale à l’encontre de sa famille, il est rentré au Caire en mai 2013 « pour s’assurer que l’économie égyptienne est sur la bonne voie ».

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