Télévision : Pang Xinxing, le cauchemar des groupes occidentaux

Âgé de 58 ans, Pang Xinxing, natif de la province chinoise de Hebei, a lancé StarTimes en 1988, après avoir dirigé de 1985 à 1988 la compagnie publique Beijing Audiovisuel Company.

Le PDG de StarTimes, au cours d’un séminaire avec des représentants de télévisions africaines, en 2013, à Pékin. © Startimes

Le PDG de StarTimes, au cours d’un séminaire avec des représentants de télévisions africaines, en 2013, à Pékin. © Startimes

Publié le 29 juillet 2015 Lecture : 1 minute.

Deux idées l’ont poussé à fonder son groupe audiovisuel : d’abord, véhiculer une bonne image de la Chine, autre que celle que cultivent les médias occidentaux ; puis bâtir un empire dans son pays. Il s’y essaie pendant une vingtaine d’années, mais la forte concurrence et la puissance des groupes publics l’empêchent d’investir en profondeur le marché chinois.

En 2009, il se tourne alors vers le continent africain. La démocratisation de la télévision lui permet de proposer des bouquets pour 3 à 6 dollars, quand certains de ses concurrents demandent 30 voire 150 dollars. Aussi trouve-til place sur le marché et est-il bien vu par les dirigeants africains. Depuis son arrivée sur le continent, StarTimes a quasiment doublé son chiffre d’affaires, passé à plus de 100 millions de dollars.

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Promotion

En Chine, Pang Xinxing a enfin droit à la reconnaissance. Il a été classé en 2013 parmi les dix personnalités qui font la promotion de l’industrie culturelle chinoise dans le monde.

Aujourd’hui, grâce à la puissance financière qui porte ses projets TNT, le patron chinois est devenu le cauchemar de plusieurs groupes occidentaux. Il affiche l’ambition de s’implanter dans 25 pays africains et de passer le cap des 8 millions d’abonnés avant la fin de cette année.

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