Cinéma : le retour décevant d’Amos Gitaï
Longtemps considéré comme « le » cinéaste israélien aux films courageux qui critiquaient de l’intérieur l’État juif, Amos Gitaï, de plus en plus attiré par l’art contemporain, avait quitté le devant de la scène.
Avec ce récit de l’errance en pleine forêt, pendant la Seconde Guerre mondiale, d’une jeune fille juive d’Europe centrale, dont les parents viennent d’être déportés dans les camps nazis, bientôt rejointe par un autre fugitif, il change quelque peu d’univers.
Mais, en tentant de proposer « un film de tendresse au milieu de l’enfer de la Shoah », il ne parvient pas à retrouver vraiment ce qui rendait si convaincants et si attachants ses films d’autrefois avec cette adaptation à la fois minimaliste et sophistiquée d’un livre à succès d’Aharon Appelfeld.
Tsili, d’Amos Gitaï (sortie à Paris le 12 août)
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