Présidentielle en Centrafrique : on se bouscule au portillon

Prévue si tout va bien pour le 18 octobre, la présidentielle centrafricaine suscite, côté candidats, un engouement peu commun.

Publié le 13 août 2015 Lecture : 1 minute.

Ils sont plus d’une vingtaine à s’être déjà déclarés, parmi lesquels les deux anciens premiers ministres Martin Ziguélé et Anicet Dologuélé, les anciens ministres Armel Doubane, Joseph Bendounga, Jean Willybiro-Sako, Sylvestre Yangongo, Marie-Reine Hassen et Crépin Mboli-Goumba, Sylvain Patassé (fils de l’ex-président), des hommes d’affaires, un pasteur, une prophétesse… Et enfin, cerise sur le gâteau : François Bozizé lui-même. Depuis son exil de Kampala, l’ex-chef de l’État, renversé en 2013, a été investi le 8 août par son parti, le KNK.

D’autres personnalités connues ne devraient pas tarder à s’ajouter à la liste : Désiré Kolingba (autre fils d’ancien président), l’ex-Premier ministre Nicolas Tiangaye, théoriquement empêché de par les fonctions qu’il a exercées pendant la période de transition mais qui a saisi la Cour suprême et l’ONU pour lever cet obstacle, l’ancien ministre Karim Meckassoua, l’ancien Premier ministre Élie Doté, qui se présente comme un candidat de consensus pour une nouvelle transition de quatre ans, Constant Gouyomgbia, ex-conseiller du chef de la Séléka, Michel Djotodia, très proche de la présidente Samba-Panza et dignitaire franc-maçon (33e grade).

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Ziguelé adoubé ?

À noter que, particulièrement actif ces derniers temps, l’ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas, donne à ses interlocuteurs centrafricains la nette impression d’avoir adoubé Martin Ziguélé (dont le parti est membre de l’Internationale socialiste). Ce qui n’est pas forcément à l’avantage de ce dernier.

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