Agoa : un atout marginal pour le sud-africain SP Metal Forgings
Dans ce dossier, tour d’horizon de huit PME africaines qui rêvent de conquérir l’Amérique grâce à l’AGOA, accord de libre-échange avec les États-Unis reconduit jusqu’en 2025.
Ces entreprises qui veulent conquérir l’Amérique
Alors que l’African Growth Opportunity Act, qui ouvre le marché américain aux pays subsahariens, est prorogé jusqu’en 2025, Jeune Afrique dresse le portrait de sept PME qui tentent leur chance outre-Atlantique.
Le leader sud-africain dans le secteur des pièces automobiles métalliques compte parmi ses clients les grands équipementiers nationaux et internationaux. Si les États-Unis représentent environ 60 % de ses ventes, seulement 20 % de la production y est directement exportée et bénéficie, à ce titre, de l’Agoa. Le reste transite notamment par le Mexique.
Paperasse
« Ce dispositif d’exemption de taxes renforce notre compétitivité par rapport à nos concurrents sud-coréens et chinois », explique Ken Manners, le patron de SP Metal Forgings, qui emploie 500 salariés répartis dans deux usines, l’une à côté de Johannesburg, l’autre près de Port Elizabeth. « Ce sont nos clients américains qui remplissent les formulaires pour bénéficier de l’Agoa, précise le dirigeant. Pour nous cela n’entraîne aucune paperasserie. »
S’il se réjouit de la prolongation de l’Agoa, Ken Manners affirme cependant que celui-ci reste « un atout marginal. Ce sont surtout nos faibles coûts de production et la qualité de nos pièces qui font la différence ».
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