Éthiopie : en Amérique, les chaussures de Tikur Abay gagnent du terrain

Dans ce dossier, tour d’horizon de huit PME africaines qui rêvent de conquérir l’Amérique grâce à l’AGOA, accord de libre-échange avec les États-Unis reconduit jusqu’en 2025.

Tikur Abay fabrique 1,4 million de paires de chaussures par an. © Antonin Borgeaud pour J.A.

Tikur Abay fabrique 1,4 million de paires de chaussures par an. © Antonin Borgeaud pour J.A.

Publié le 26 août 2015 Lecture : 1 minute.

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Ces entreprises qui veulent conquérir l’Amérique

Alors que l’African Growth Opportunity Act, qui ouvre le marché américain aux pays subsahariens, est prorogé jusqu’en 2025, Jeune Afrique dresse le portrait de sept PME qui tentent leur chance outre-Atlantique.

Sommaire

1,4 million de paires de chaussures fabriquées par an pour près de 11 millions d’euros de chiffre d’affaires… L’usine de Tikur Abay, en périphérie d’Addis-Abeba, tourne à plein régime et ne cesse d’augmenter sa production.

Perspectives

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Le marché américain représente 15 % de ses ventes, le reste étant réalisé en Italie et en Afrique de l’Est, mais aussi localement. « Avec d’autres facteurs, l’Agoa nous a permis d’augmenter notre volume de 12 % à 16 % chaque année », explique le directeur général Abebe Teklu. La prolongation de cet accord commercial ouvre à Tikur Abay de nouvelles perspectives.

« Notre objectif est d’augmenter notre part de marché aux États-Unis de 5 % tous les ans, afin que 60 % de notre production parte à l’export », confie le dirigeant, qui ajoute : « Supprimer l’Agoa aurait été une mauvaise décision. Mais dans ce cas, nous avions prévu un plan B… »

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