Maurice : Esquel voit l’avenir de la chemise en rose

Dans ce dossier, tour d’horizon de huit PME africaines qui rêvent de conquérir l’Amérique grâce à l’AGOA, accord de libre-échange avec les États-Unis reconduit jusqu’en 2025.

Les États-Unis absorbent 90% de la production d’Esquel. © DR

Les États-Unis absorbent 90% de la production d’Esquel. © DR

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Publié le 2 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

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Ces entreprises qui veulent conquérir l’Amérique

Alors que l’African Growth Opportunity Act, qui ouvre le marché américain aux pays subsahariens, est prorogé jusqu’en 2025, Jeune Afrique dresse le portrait de sept PME qui tentent leur chance outre-Atlantique.

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Hemraj Ramnial a dû pousser un soupir de soulagement le 29 juin, quand Barack Obama a signé le renouvellement de l’Agoa pour les dix prochaines années. « Les États-Unis absorbent chaque année 90 % de notre production », explique le PDG d’Esquel Mauritius, qui, en 2015, a fabriqué 14 millions de chemises.

Fondé en 1972, le leader du secteur textile mauricien, qui emploie aujourd’hui 5 800 personnes, s’est très vite tourné vers le marché américain. Travaillant pour les plus grandes marques (Ralph Lauren, Tommy Hilfiger…), il y vendait déjà 4 millions de pièces chaque année avant l’entrée en vigueur de l’Agoa à Maurice, en 2000.

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Depuis, Esquel bénéficie à plein de l’exonération des droits de douane, qui lui permet de faire la différence face à la concurrence. L’an dernier, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 4 milliards de roupies mauriciennes (98 millions d’euros). Assuré de conserver cet avantage tarifaire jusqu’en 2025, Esquel a prévu d’investir 4,5 millions d’euros avant la fin de l’année pour dépasser la barre des 15 millions de pièces produites dès 2016.

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