France-Bénin : ce que Boni Yayi a dit à François Hollande

Pourquoi Thomas Boni Yayi, le président béninois, a-t-il demandé à revoir François Hollande le 18 août à Paris, alors qu’il s’était déjà longuement entretenu avec lui le 2 juillet à Cotonou ?

Les présidents français et béninois, à Cotonou, le 2 juillet. © Alain Jocard/AFP

Les présidents français et béninois, à Cotonou, le 2 juillet. © Alain Jocard/AFP

Publié le 24 août 2015 Lecture : 1 minute.

Officiellement, l’entretien à l’Élysée a porté sur la lutte contre Boko Haram et la préparation de la conférence sur le climat du mois de décembre, à Paris.

En réalité, Boni Yayi est venu dire à son homologue français tout le mal qu’il pense d’une éventuelle candidature du très riche homme d’affaires Patrice Talon à la présidentielle de février 2016.

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Pour lui, l’ex-roi du coton béninois – qu’il a un temps accusé d’avoir voulu l’empoisonner – est un diviseur qui va mettre le feu au pays. Sous-entendu : il serait opportun qu’il restât à Paris, où il vit en exil depuis septembre 2012.

Problème pour le président sortant : l’homme d’affaires est bien décidé à rentrer dans le courant du mois de septembre. Et si Talon ne l’a pas encore annoncée publiquement, sa candidature à la présidentielle ne fait plus guère de doute.

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