Côte d’Ivoire : les aéroports sous haute surveillance

Alors que la pression des groupes jihadistes se fait de plus en plus sentir dans le nord du pays, les autorités ivoiriennes ont chargé le Conseil national de la sécurité et différents commandements militaires d’une nouvelle opération très sensible pour la sécurité aérienne, a appris « Jeune Afrique ». Les détails du plan.

Publié le 31 août 2015 Lecture : 1 minute.

Officiellement, le gouvernement ivoirien jure que la menace jihadiste « ne l’émeut pas ». Mais, parallèlement, il s’efforce de tout mettre en œuvre pour prévenir un éventuel attentat. « Nous travaillons d’arrache-pied, mais il ne sert à rien de faire de la publicité aux jihadistes en suscitant une psychose dans la population », estime Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement.

Sécurité

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Selon nos informations, Hamed Bakayoko, le ministre de la Sécurité, et Paul Koffi Koffi, son collègue de la Défense, ont chargé Sinaly Silué, le directeur général de l’Autorité nationale de l’aviation civile (Anac), de recenser tous les aéroports privés afin de les placer sous l’étroite surveillance des forces de sécurité.

Il en existe une dizaine dans l’ensemble du pays. Certains appartiennent à des entreprises, minières notamment – c’est le cas de Randgold, à Tongon (Nord) -, d’autres aux propriétaires de résidences de vacances dans la cité balnéaire d’Assinie, non loin de la frontière ghanéenne. L’opération est coordonnée conjointement par le Conseil national de la sécurité (CNS) et les différents commandements militaires.

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