Centrafrique : et si Catherine Samba-Panza était candidate ?

Les doutes sur la volonté de Catherine Samba-Panza de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle se multiplient à Bangui. Explications.

Catherine Samba Panza, à Bangui, le 20 mars 2014. © Sylvain Cherkaoui pour J.A.

Catherine Samba Panza, à Bangui, le 20 mars 2014. © Sylvain Cherkaoui pour J.A.

Publié le 31 août 2015 Lecture : 1 minute.

La question peut paraître saugrenue au regard des clauses d’inéligibilité qui frappent la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et tous les autres responsables de la transition, mais elle taraude les diplomates à Bangui.

Motif : l’étrange « demande d’interprétation de la charte constitutionnelle de transition » discrètement adressée par CSP, le 23 juillet, à la Cour constitutionnelle. L’article 106 de ladite charte, qui dispose que le chef de l’État, son Premier ministre, les membres de son gouvernement et ceux du bureau du Conseil national de transition sont inéligibles aux prochaines élections présidentielle et législatives, donnerait lieu, selon elle, à des « divergences persistantes de compréhension ».

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CSP a certes répété dans son discours à la nation du 13 août qu’elle ne serait pas candidate à l’issue de la période de transition désormais fixée au 30 décembre. Mais à Bangui, où ses adversaires la soupçonnent de vouloir, dans le meilleur des cas, jouer les prolongations, certains craignent une manœuvre de la présidente pour pouvoir se présenter : « Pourquoi pose-telle une question qui ne la concerne pas ? » répètent-ils. Dans l’entourage de CSP, on réfute toute velléité de ce type.

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