Vues d’Occident, les cérémonies marquant le 70e anniversaire de la victoire de la Chine contre le Japon, en 1945, ont été une demi-réussite diplomatique : seuls une vingtaine de chefs d’État ont fait le déplacement de Pékin, le 3 septembre. Dont quatre Africains.
À y regarder de près, Xi Jinping, le numéro un chinois, a quand même réussi à faire venir quelques poids lourds, comme le Russe Vladimir Poutine, mais aussi quatre Africains : le Sud-Africain Jacob Zuma, le Congolais Joseph Kabila, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Soudanais Omar el-Béchir, trop content de narguer une nouvelle fois la Cour pénale internationale, qui a délivré contre lui un mandat d’arrêt pour crimes de guerre au Darfour.
Haile Mariam Dessalegn, le Premier ministre éthiopien, et l’Algérien Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation (la chambre haute du Parlement), étaient également présents place Tian’anmen. Xi Jinping a pris soin de recevoir les quatre Africains en tête à tête. Avec Kabila, il a notamment fait le point sur l’accord « infrastructures contre minerais » conclu en 2008 entre les deux pays pour un montant de 6 milliards de dollars.
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