Tunisie : Marzouk et les sondages
La crise au sein de Nidaa Tounes et les résultats en demi-teinte du gouvernement de Habib Essid affectent moins qu’on n’aurait pu le penser l’électorat et les sympathisants du parti présidentiel.
![Mohsen Marzouk, conseiller spécial du Président tunisien Béji Caïd Essebsi, pose dans son bureau dans le palais de Carthage le 06 Février 2015. © Ons Abid pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/09/07/Marzouk.jpg)
Mohsen Marzouk, conseiller spécial du Président tunisien Béji Caïd Essebsi, pose dans son bureau dans le palais de Carthage le 06 Février 2015. © Ons Abid pour J.A.
C’est ce qui ressort d’une enquête confidentielle réalisée par le bureau d’études Sigma Conseil à la demande d’une fondation allemande. 67 % des sympathisants conservent une bonne image de Nidaa Tounes, et 58 % sont satisfaits de ses réalisations.
De quoi conforter Mohsen Marzouk, le nouveau secrétaire général, dont l’avance en termes de notoriété s’accroît par rapport aux autres personnalités de son camp. « Ce sont des débuts encourageants, indique une source à la présidence. Mais Marzouk n’aura mené à bien sa mission que s’il parvient à maîtriser le groupe parlementaire et à organiser un congrès qui ne vire pas à l’affrontement autodestructeur. » Ledit congrès est programmé pour janvier 2016.
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