En Algérie, Saipem voudrait récupérer 1 milliard de dollars

Le groupe italien de services pétroliers Saipem, dont les comptes bancaires ont été gelés en Algérie en raison de soupçons de corruption pour l’obtention de contrats de la Sonatrach, compte bien récupérer les montants engagés dans le pays et des dommages et intérêts.

Le siège du groupe pétrolier ENI © AFP

Le siège du groupe pétrolier ENI © AFP

Publié le 17 septembre 2015 Lecture : 0 minute.

La filiale du géant Eni a confirmé à Jeune Afrique avoir engagé pour cela plusieurs procédures judiciaires en arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI), à Paris.

Arguant du non-respect d’obligations contractuelles sur plusieurs projets conclus à l’époque où Chakib Khelil était ministre de l’Énergie, Saipem réclamerait 1 milliard de dollars (plus de 894 millions d’euros).

la suite après cette publicité

« Le comble est que cette entreprise, qui a obtenu 8 milliards d’euros de contrats en Algérie, a 90 % de chances d’obtenir gain de cause, parce que le dossier qu’elle a présenté devant la CCI était très bien ficelé », estime un consultant international proche de la compagnie publique algérienne.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image