Mexique : ce rapport qui accuse l’armée

Près d’un an après la disparition de 43 étudiants dans l’État de Guerrero (Ouest), un rapport d’experts indépendants contredit la thèse du gouvernement.

Manifestante à Mexico, le 26 août : « Nous sommes 43 disparus. » © EDUARDO VERDUGO/AP/SIPA

Manifestante à Mexico, le 26 août : « Nous sommes 43 disparus. » © EDUARDO VERDUGO/AP/SIPA

Publié le 14 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Le procureur général avait en effet affirmé que les étudiants, enlevés le 26 septembre 2014, avaient été attaqués par des policiers de la ville d’Iguala alliés au crime organisé, puis livrés à un cartel qui les avait abattus avant de brûler leurs corps dans une décharge.

Le rapport, qui insiste sur l’absence de toute preuve, estime qu’une telle incinération aurait inévitablement détruit toute la végétation alentour. Or seules des traces de petits feux ont été découvertes. La disparition des étudiants avait provoqué au Mexique une émotion considérable.

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Si la complicité du maire d’Iguala et de son épouse a été établie, l’identité des commanditaires reste inconnue. Les experts soulignent que la police fédérale et l’armée surveillaient de près les agissements de ces étudiants, tous scolarisés dans un établissement connu pour son militantisme de gauche.

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