Afrique du Sud : Malema le provocateur s’en donne à cœur joie
Le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF, en anglais) a depuis longtemps le goût de la provocation.
Le mois dernier, il ne s’est pas gêné pour traiter le vice-président de « meurtrier » – une référence à la période pendant laquelle Cyril Ramaphosa faisait partie de l’actionnariat de Lonmin, la compagnie qui employait les grévistes de Marikana (en août 2012, la police a abattu 34 mineurs).
Sommé de retirer ses propos et de s’excuser, Julius Malema a refusé de s’exécuter. « Jamais ! a-t-il répondu. Vous pouvez me mettre en prison ! » Résultat : le jeune député a aussitôt été expulsé du Parlement. Il en a également été suspendu pendant cinq jours.
Une sanction qui ne l’émeut sans doute pas beaucoup : en février dernier, il avait déjà été mis dehors manu militari après avoir perturbé le discours annuel sur l’état de la nation que tentait de prononcer le président Jacob Zuma.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles