Côte d’Ivoire : comme beaucoup, Alain préfère le privé pour se soigner

Selon les statistiques officielles, 82 % de la population ivoirienne a accès aux soins de santé, et seulement 5 % des habitants sont couverts par une assurance.

Publié le 17 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

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Santé : comment les classes moyennes africaines gèrent-elles leur budget ?

De Casa à Douala, J.A. a interrogé des patients sur leurs habitudes médicales et la manière dont ils financent leurs dépenses.

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Mais avant même la mise en place de la couverture mutuelle universelle, les classes moyennes font de la prise en charge des soins médicaux une priorité. Les fonctionnaires et leurs ayants droit sont couverts par une mutuelle qui leur garantit des soins dans les établissements publics et privés dits conventionnels.

Dans le privé et dans les sociétés d’État, les employeurs assurent une couverture comprise entre 50 % et 100 % à leurs employés via des assurances privées, mais cela n’est parfois pas suffisant, et les assurés doivent mettre la main à la poche pour certaines prestations comme la chirurgie lourde.

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Alain Tome, cadre au service des ressources humaines d’une entreprise locale, consacre chaque année entre 500 000 et 800 000 F CFA (de 760 à 1 220 euros) à la santé de sa famille – il a trois enfants.

En plus de l’assurance santé de son employeur, il a dû souscrire une assurance personnelle chez un courtier. « Nous n’avons pas de médecin attitré, ce serait un luxe, explique-t-il. Mais les enfants sont suivis régulièrement par un pédiatre. » En cas d’urgence, la famille consulte des spécialistes et, si besoin, se rend dans une clinique. « Les gens préfèrent le privé, qu’ils estiment plus professionnel et mieux équipé que le public », reconnaît-il.

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