Djibouti : Hassan Saïd Khaireh, le chef de la Sécurité nationale, à l’ombre d’IOG

La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. À Djibouti, Hassan Saïd Khaireh est le chef de la Sécurité nationale.

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Publié le 21 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Des agents des forces spéciales maliennes, accompagnés de soldats français, en mission, en 2013. © Joel Saget/AFP
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Les services de renseignements africains

La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Portraits de ces hommes à la tête des renseignements africains, auxquels le pouvoir a confié la difficile préservation de la sécurité nationale.

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Petit pays, grands périls. Si Djibouti a connu, entre 1976 et 1990, son lot de prises d’otages et d’attentats, la menace n’a jamais été aussi sérieuse qu’aujourd’hui. Le voisinage de la Somalie et la présence de bases militaires, américaine et française, font de cet État une cible pour les jihadistes Shebab – lesquels ont d’ailleurs frappé au cœur de la capitale, en mai 2014. Sous la houlette d’un président, Ismaïl Omar Guelleh (IOG), qui fut longtemps le patron des services de sécurité, le renseignement et la surveillance sont, depuis seize ans, l’apanage du même homme : Hassan Saïd Khaireh, 64 ans.

Entré dans la police à l’âge de 20 ans, à la fin de l’époque coloniale, il fait la connaissance d’IOG, alors inspecteur, avant de le suivre au  Service de documentation et de sécurité (SDS), puis d’en prendre la tête en 1985.

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Brièvement inquiété par la justice française

Nommé directeur de la Sécurité nationale au lendemain de la première élection de Guelleh, en 1999, ce diplômé de l’École nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont d’Or, en France, a été brièvement inquiété par la justice française dans le cadre de la disparition du juge Borrel, avant de bénéficier d’un non-lieu.

Ce fidèle du président, qui n’a jamais envisagé de lui succéder, a l’œil sur les communautés de réfugiés somaliens et yéménites et sur les « quartiers chauds » de Djibouti, tel celui de Balbala, que les Shebab ont tenté en vain d’infiltrer. C’est également l’interlocuteur privilégié – et apprécié pour son professionnalisme – des services français et américains.

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