Lutte contre le terrorisme : vers une force régionale sahélienne

La Force africaine en attente (FAA) se fait décidément… attendre.

Des soldats de l’Amisom, en Somalie, le 5 octobre 2014. © Tobin Jones/AP/SIPA

Des soldats de l’Amisom, en Somalie, le 5 octobre 2014. © Tobin Jones/AP/SIPA

Publié le 14 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

À peine la Force multinationale mixte (FMM) est-elle mise en place à N’Djamena que l’Union africaine (UA) réfléchit déjà au lancement d’une nouvelle armée régionale appelée à intervenir dans tout le Sahel.

Le projet a été évoqué les 3 et 4 septembre à Bamako par les chefs d’état-major et les ministres de la Défense des onze États membres du Processus de Nouakchott. « Nous avons besoin d’une coalition antiterroriste. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard », souligne un haut responsable de l’UA.

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La piste la plus vraisemblable

Pour l’heure, on ne sait même pas de combien d’hommes serait composée cette force. Selon un responsable des services de renseignements d’un pays sahélien, trois formats sont envisagés : une force onusienne comme la brigade d’intervention de la Monusco au Congo ; une force africaine financée par l’ONU, sur le modèle de l’Amisom en Somalie ; et une force régionale, comme la FMM dans le bassin du lac Tchad. Cette dernière piste est la plus vraisemblable.

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