Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) depuis 2012, Chedly Ayari envisage-t-il de faire un second mandat à la tête de l’institution (le premier s’achèvera en mars 2016) ?
Il a fait allusion à cette hypothèse lors de la récente (7-9 septembre) visite à Tunis deChristine Lagarde, la directrice du FMI. Problème : le président Béji Caïd Essebsi, qui, constitutionnellement, nomme le patron de la BCT, a entrepris des consultations pour pourvoir à son remplacement. C’est moins son âge – 82 ans – qui lui est reproché que la lenteur de la recapitalisation des banques publiques entreprise sous sa direction – ce qui, bien sûr, gêne considérablement les discussions en cours avec les bailleurs de fonds.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.