En Tunisie, Lotfi Hamadi veut faciliter la vie des enfants : Wallah We Can !

Cet entrepreneur tunisien a créé l’association Wallah We Can. Son objectif : réhabiliter 400 internats, destinés aux enfants défavorisés.

Publié le 25 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Coqueluche des noctambules de La Marsa, pour qui il organise de joyeuses soirées dans un local branché de Kobet El Hawa, Lotfi Hamadi, véritable habitué de la nuit, privilégie l’action sociale au grand jour.

Après des études en France et de longues années passées au Canada, il rentre en Tunisie après la révolution de 2011. Avec, en tête, un projet de tourisme durable. Grâce aux réseaux sociaux, il se constitue l’un des carnets d’adresses les plus épais et les plus éclectiques de Tunis. Il lui sera fort utile quand il lancera Wallah We Can, une initiative destinée à améliorer les conditions de vie dans les internats des régions défavorisées.

Son programme : restructurer 400 internats accueillant des élèves nécessiteux

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À 39 ans, celui qui fait le plein d’énergie en écoutant la chanteuse Ayo le matin estime qu’« il faut faciliter la vie aux enfants en leur offrant un minimum de confort pour qu’ils réussissent ». Son programme : restructurer 400 internats accueillant des élèves nécessiteux et les doter d’une autonomie énergétique grâce à des systèmes solaires photovoltaïques.

Pour ce natif de Makthar (Nord-Ouest), ce n’est qu’une étape. Afin de lutter contre la déscolarisation et de rendre les études plus attrayantes, il a proposé d’intégrer un volet agricole à ces établissements pour qu’ils atteignent l’autosuffisance alimentaire.

Il a aussi changé la vie des pensionnaires en faisant confectionner des couettes 100 % tunisiennes et, reprenant à son compte l’idée d’un philanthrope indien, en fournissant gracieusement aux jeunes filles, qui en étaient jusque-là réduites à s’accommoder de la mousse arrachée à leurs matelas, des serviettes hygiéniques lavables, fabriquées en milieu rural par des femmes.

En mettant en pratique le mot de Hannibal (« Nous trouverons un chemin, ou nous en créerons un »), Lotfi Hamadi a fait de l’utopie une réalité.

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