Hôtellerie africaine : bienvenue chez eux !

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. Portraits de ces patrons qui comptent bien concurrencer Marriott, Radisson ou Accor.

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. © Gwenn Dubourthoumieu pour J.A.

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. © Gwenn Dubourthoumieu pour J.A.

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Publié le 6 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

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Les patrons africains de l’hôtellerie

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. Portraits de ces patrons qui comptent bien concurrencer Marriott, Radisson ou Accor.

Sommaire

Le développement du secteur hôtelier sera africain ou ne sera pas. Les grands groupes internationaux semblent en être convaincus, vu le rythme effréné de leurs investissements à travers le continent depuis cinq ans. « Tout est à faire », confirme Philippe Gauguier, consultant chez Deloitte.

En 2014, l’américain Marriott a mis la main sur les établissements du sud-africain Protea. De leur côté, Radisson, Hilton et Accor annoncent l’ouverture prochaine de milliers de chambres. Les groupes asiatiques (notamment Dusit) et moyen-orientaux (comme Jumeirah) entrent à leur tour dans la danse, pendant que les enseignes africaines (Azalaï, Mangalis…) gagnent en visibilité et en notoriété en jouant des coudes sur le milieu de gamme.

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Doper l’offre

Le cabinet nigérian W Hospitality Group recense 270 chantiers d’hôtel sur l’ensemble du continent, soit près de 50 000 chambres. De quoi doper une offre africaine qui ne pèserait actuellement guère plus de 1 % de la capacité mondiale. L’Afrique de l’Ouest abrite 53 % des chambres en cours de réalisation, le Nigeria attendant à lui seul une cinquantaine d’hôtels rien qu’à Lagos et à Abuja.

Dans ces pays, l’offre est « tournée à 80 % vers le tourisme d’affaires », estime Philippe Gauguier. En attendant que le continent devienne une destination de vacances pour la classe moyenne africaine en gestation, les opérateurs locaux ont su développer une offre adaptée, en matière de coûts et de services, aux businessmen d’aujourd’hui comme aux touristes de demain. En jouant la carte locale, cette concurrence a déjà permis de faire baisser les tarifs hôteliers, jusqu’alors prohibitifs. Avant peut-être d’exporter son savoir-faire vers d’autres horizons…

Jeune Afrique dresse une galerie de portraits des patrons africains qui misent, avec plus ou moins de succès, sur cette industrie.

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