Hôtellerie africaine – Mossadeck Bally, des projets partout
Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. Au Mali, Mossadeck Bally est le patron du groupe Azalaï Hotels.
Les patrons africains de l’hôtellerie
Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. Portraits de ces patrons qui comptent bien concurrencer Marriott, Radisson ou Accor.
Rien n’arrête le patron du groupe malien Azalaï Hotels, qui, en vingt ans, a réussi à imposer sa marque en Afrique de l’Ouest. Avant la fin de l’année, deux nouveaux établissements viendront élargir son réseau, qui comptera alors huit hôtels dans six pays : une unité de 75 chambres est en cours de rénovation à Nouakchott, et la construction d’un quatre-étoiles de 200 chambres s’achève à Abidjan.
Et ce n’est pas fini ! En septembre, Mossadeck Bally a lancé le chantier d’un quatre-étoiles à Dakar puis a posé à Conakry la première pierre d’un autre hôtel. Enfin, en 2016, un nouveau chantier devrait démarrer à Niamey. Coût de ce développement tous azimuts : 150 millions d’euros au cours des deux prochaines années. « Avec le boom du commerce régional, la clientèle africaine est de plus en plus nombreuse.
Visibilité
Tout comme la clientèle internationale, qui apprécie le bon rapport qualité-prix des marques du continent », explique Mossadeck Bally. Le patron d’Azalaï, qui a noué l’an dernier un partenariat avec Worldhotels pour gagner en visibilité au niveau mondial, table sur un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2015.
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