Algérie : Karim Chérif dans les starting-blocks

Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. Karim Chérif dirige le Groupe Eden, en Algérie.

Karim Chérif dirige le Groupe Eden, en Algérie © DR

Karim Chérif dirige le Groupe Eden, en Algérie © DR

Publié le 6 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

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Les patrons africains de l’hôtellerie

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. Portraits de ces patrons qui comptent bien concurrencer Marriott, Radisson ou Accor.

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Depuis l’ouverture de son premier petit hôtel sur la plage d’Aïn El Turk, en 1990, jusqu’à l’inauguration d’un quatre-étoiles à Sidi Bel Abbès, en 2013, le Groupe Eden a bien grandi. Avec six établissements, il est devenu l’une des principales sociétés privées d’hôtellerie d’Algérie. « Construit au départ pour loger notre personnel, l’hôtel d’Aïn El Turk a vite été très couru », raconte Karim Chérif, le PDG de cette entreprise familiale qui, avant d’investir dans le tourisme, s’est enrichie dans l’industrie.

Centre-ville

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Un premier métier sur lequel s’appuie aujourd’hui l’héritier de 48 ans pour construire rapidement ses établissements. Car sur les sept prochaines années, le Groupe Eden veut bâtir, pour un investissement de 10 milliards de dinars (environ 85 millions d’euros), une dizaine d’hôtels. En outre, Karim Chérif se prépare aux Jeux méditerranéens de 2021, à Oran : « Nous venons de monter un dossier pour construire un hôtel Eden en plein centre-ville. »

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