Algérie : austérité à géométrie variable ?

Le chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal a donné pour instruction de réduire les dépenses de l’État. Une austérité qui n’est pourtant pas appliquée équitablement…

Publié le 25 septembre 2015 Lecture : 0 minute.

Effondrement des revenus pétroliers oblige, Abdelmalek Sellal, le chef du gouvernement, a donné pour instruction aux hauts fonctionnaires algériens de réduire leurs dépenses : voitures de fonction, téléphone, billets d’avion en première classe, cadeaux de fin d’année, etc.

Mais cette austérité n’est pas très équitablement appliquée. Abdelkader Hadjar, l’ambassadeur d’Algérie à Tunis, séjourne par exemple à Paris depuis le 8 septembre pour raisons médicales. Il est soigné à l’Hôpital américain de Neuilly, établissement de standing fréquenté par de nombreux responsables algériens, dont les frais de santé, de voyage et d’hébergement sont souvent pris en charge par l’État.

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